Les élèves atteints de cancer : quels enjeux émotionnels ?

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VOS PROPRES SENTIMENTS

Le fait de préparer le retour en classe d’un élève amène généralement à faire face à ses propres sentiments sur les maladies graves. Peut-être trouverez-vous utile de partager vos inquiétudes et vos doutes avec un médecin, un travailleur social ou le personnel soignant du centre de traitement de l’élève en question. De même, votre établissement dispose probablement d'un/e infirmier/-ère scolaire, d’un/e conseiller/-ère dédié/e aux élèves ou d’un/e infirmier/-ère de santé publique susceptible de vous apporter de l’aide. Certains de vos collègues déjà passés par ce type d’épreuve pourront également partager leur expérience avec vous.

Peu importe dans quelle mesure vous êtes préparé, le fait d’avoir un élève atteint de cancer en classe s’avère souvent chronophage et éprouvant sur le plan émotionnel.

Il arrivera peut-être que vous ne vous sentiez pas à la hauteur ou que l’état de votre élève vous chamboule. Sachez que les professionnels de santé qui travaillent avec de jeunes patients sont vulnérables, eux aussi, et doivent se soutenir les uns les autres et trouver des sources de soutien extérieur.

N'oubliez pas que vous faites partie d’une équipe comprenant les parents, le personnel du centre de traitement, ainsi que d’autres professionnels de santé et membres du personnel de l’établissement scolaire. Que vous tentiez de gérer vos propres émotions, que vous cherchiez à obtenir des conseils ou que vous partagiez l’expérience d’une perte, il est impératif que vous puissiez bénéficier de l’aide et du soutien des autres membres de l’équipe.

LES SENTIMENTS DES PARENTS

Lorsque vous parlez aux parents, il vaut généralement mieux être direct. La plupart d’entre eux attendent des professeurs qu’ils demandent des nouvelles de leur enfant et de sa maladie et sont prêts à donner des informations.

S’ils sont en colère ou tristes, parfois au point de se mettre à pleurer, n’oubliez pas que vous n’êtes pas forcément à l’origine de ces émotions, et ne prenez pas les choses personnellement.

Si les parents sont déprimés, hostiles ou excessivement anxieux, l’établissement scolaire et les professionnels de santé doivent s’unir afin de les rassurer, pour qu'ils puissent, à leur tour, encourager leur enfant à aller à l’école.

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